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ACTUALITES ECOLE SPORT

À un an des JOP 2024, où est l’ambition pour une jeunesse plus sportive ? 

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, G. Attal, a annoncé dans sa conférence de presse de rentrée une année où l’EPS sera « à l’honneur » en mettant en avant 2 dispositifs qui ne sont pas de l’EPS : les 30 minutes d’Activités Physiques Quotidiennes dans le premier degré et les « 2 h de sport » supplémentaires en collège ! C’est donc dans un certain mépris pour la discipline que s’inscrivent les « ambitions » gouvernementales.

Alors que depuis plusieurs années les horaires d’EPS en LP ont baissé, que le nombre d’élèves par classe a augmenté, que l’EPS a disparu du DNB et que la motricité est minorée au Baccalauréat, que la place des Compétences Méthodologiques et Sociales a augmenté au détriment de la pratique, le gouvernement annonce valoriser l’EPS chez les jeunes. Le bilan du dernier quinquennat est pourtant clair : c’est un affaiblissement de l’EPS dans le système scolaire et universitaire !

L’EPS, discipline obligatoire de la maternelle au lycée, concerne l’ensemble des élèves scolarisés. C’est le premier et seul lieu de pratique physique obligatoire pour tous les enfants de 3 ans à 18 ans. Pour répondre aux exigences de santé publique, pour faire vivre et enseigner la culture des activités physiques et sportives et pour faire fonctionner correctement l’EPS il y a besoin d’enseignants en nombre suffisant, d’installations sportives, de moyens pour la formation. L’annonce de tests de forme pour répondre aux enjeux de société n’est pas à la hauteur, la situation est largement connue suite aux différentes études qui ont été menées. Le temps n’est plus à la mesure mais à l’action, il est nécessaire d’augmenter immédiatement les horaires de l’EPS à 4 h hebdomadaires.

À moins d’un an des JOP Paris 2024, il y a besoin d’ambition pour l’EPS et le sport scolaire afin de lutter contre la sédentarité et contribuer à l’émancipation par une formation plus sportive dans notre pays. 

Communiqué de presse SNEP-FSU, le 5 septembre 2023

Reportée au Mardi 19 septembre – 10h00

Le constat est amer concernant le « sport à l’école ». À 10 mois des JOP, quel héritage sportif pour les jeunes ? Quel est le nombre d’heures d’EPS non assurées ? Combien d’élèves n’auront pas EPS à la rentrée 2024 ? Quels sont les problèmes principaux que rencontrent les enseignant·es d’EPS sur le terrain. 

Le SNEP-FSU présentera un état des lieux de l’EPS à partir d’une enquête nationale de l’éducation physique et sportive.  

Nous vous invitons le mardi 12 septembre à partir de 10:00 au SNEP ou en visio pour l’analyse des premiers résultats de cette étude.

Nous entrons dans une année olympique et l’ensemble des attentions va être porté sur l’héritage de ces jeux pour notre jeunesse. C’est un moment opportun pour accélérer les transformations sociales et permettre d’avoir un réel impact positif pour la jeunesse. Au-delà d’un héritage matériel qui est incontournable, l’héritage immatériel est pour l’heure à la peine voire inexistant. 

Un taux alarmant de garçons et de filles âgé·es de 11 à 17 ans passent moins d’une heure par jour à pratiquer une activité physique modérée-vigoureuse (77,6 % et 85 % respectivement).*

L’accès à la culture sportive est également en panne. Si en 2000, 68 % des jeunes de 15 à 24 ans pratiquaient une activité sportive au moins une fois par semaine, en 2015, ils ne sont plus que 39 % pour la même tranche d’âge, selon l’INSEE. 

Il est urgent d’agir !

* Source : OMS – Rapport mondial sur l’activité physique, 2022.

Communiqué de presse SNEP-FSU, le 5 septembre 2023

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