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du SNEP Nice Dernères MAJ le 14 nov 2010
Edito
MEPRIS:
LA LOI AU DETRIMENT DE LA RUE
« la véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverse et de défi. » Martin Luther King
La loi scélérate sur les retraites a été promulguée dans la nuit de mardi à mercredi par Nicolas Sarkozy après que le Conseil Constitutionnel lui ait donné son aval. Elle a été publiée dés le jour même au Journal Officiel, en retirant cependant ce qui concerne la réforme de la médecine du travail, dont on peu penser qu’on nous le resservira bientôt dans un autre texte législatif. Sarkozy, « l’homme pressé »croit que plus il va aller vite et plus sa « victoire » sera assurée. Enterrant prématurément le mouvement social et mettant en même temps le projecteur sur le remaniement gouvernemental attendu désormais en début de semaine prochaine, les médias et tous les « portevoix » politiques des puissances de l’argent espèrent que « l’opinion » va passer à autre chose et se résigner définitivement. Non ce n’est pas fini. Et donner rendez-vous en 2012, c’est effectivement baisser les bras maintenant alors que la loi ne sera appliquée qu’en juillet 2011 et que le potentiel et les formes de mobilisations sont encore très forts. C’est considérer que nous avons fait tout ça pour rien alors que nous savions tous pertinemment que Sarkozy, s’appuyant sur une majorité parlementaire confortable, n’aurait aucun complexe à aller jusqu’au bout. C’est laisser s’installer durablement dans les esprits qu’il n’y avait pas d’alternative. C’est laisser les requins des assurances et de la finance (dont le propre frère du président) achever le système par répartition pour installer définitivement les juteux fonds de pension qui ont fait leurs preuves outre-Atlantique.
Nous avons montré que le financement d’une retraite à 60 ans et à taux plein pour tous est possible. Le recul de l’âge du départ en retraite de 2 ans risque de fermer 1 million d’emplois aux jeunes, alors qu’aujourd’hui 750 000 d’entre eux(300 000 de plus qu’en Allemagne) attendent d’avoir un emploi et 727 000 plus de 50 ans n’ont plus d’emploi et peu de chances d’en retrouver un d’ici un départ en retraite qui s’éloigne de jour en jour. Il faudrait donc pour que la réforme soit sans effet sur les embauches créer 975 000 emplois supplémentaires, mais le grand patronat préfère délocaliser dans de lointains pays où les salariés sont moins exigeants en termes de salaire, conditions de travail, et durée du travail. Dans le même temps (« Les Echos » du 21 octobre) les 10 plus grosses entreprises du CAC 40 sont assises sur une trésorerie de 150 milliards d’euros et les 40 plus grandes entreprises française affichent 50 milliards de profits, soit plus que le financement de la sécurité sociale. Les banques que l’Etat a dû aider alors qu’elles étaient en difficulté, voire presque en faillite pour certaines affichent des résultats exorbitants dont seuls vont profiter leurs actionnaires.
La réduction du budget de l’Etat, comme dans les autres pays d’Europe vise à satisfaire les marchés financiers et les agences de notation qui permettent aux spéculateurs du monde entier de s’engraisser sur le dos des salariés. On diminue les charges des entreprises et on augmente le prix du tabac (c’est dans les milieux défavorisés qui le tabagisme est le plus élevé) ; on défiscalise les heures supplémentaires et on augmente les taxes et impôts qui frappent tout le monde : où est la justice sociale ? Non, vraiment ça suffit de courber l’échine, de faire le dos rond, d’essayer de trouver des solutions individuelles ; c’est tous ensemble qu’il faut réagir, résister et combattre ce pouvoir qui ne sert que la bande du Fouquet.
Se syndiquer au SNEP fait partie de cette démarche de lutte collective. Que ceux qui n’ont pas encore renouvelé leur adhésion le fassent au plus tôt, c’est pour nous le meilleur encouragement à tenir.
A bientôt au retour des Epsiliades.
Dominique HENROT
EPSiliades: Un événement SNEP les 12/13/14 novembre 2010
Il faut savoir être présent au bon moment : rendez-vous le 12 novembre à 14h !
Déjà 1350 participants dont 1181 profs d'EPS inscrits
C’est le rendez-vous des amis de l’EPS et du sport scolaire. C’est aussi le rendez-vous de ceux qui soutiennent le sport éducatif, pour tous-tes. .... (lire la suite)
!ECHOS RENTREE:
TZR, UNSS, COORDO Ici un TZR qui n’arrive pas à obtenir son forfait UNSS, Là un chef d’établissement qui fait « sauter » une heure de coordination (4 services complets et 7 heures sup !!), Là encore un autre chef d’établissement qui, ignorant le sens du mot forfait, veut imposer 3 heures pleines tous les mercredis après midi (il est vrai que forfait et forfaiture ont la même racine !) Une journée du sport scolaire au retentissement confidentiel : date mal choisie,
arrivée dans les établissements du journal de l’UNSS après la date , quelle préparation ?